15 Juil Ne plus jamais s’oublier est un gage de santé
Dans la société dans laquelle nous vivons, peu se soucie de se rappeler à soi. Un fond judéo-chrétien agit encore en sourdine et pousse les individus au sacrifice, aux bons sentiments et au besoin de la souffrance pour apprendre. On voudrait bien le paradis sur terre mais on ne se le donne pas! Les humains semblent avoir peur du plaisir, peur du bonheur…Une sorte de nolonté ou d’auto-annulation de soi guide leurs pas et qui fait qu’ils s’entourent de limites.
Avec cette vision du monde, il n’est pas surprenant que la maladie survienne pour se souvenir de qui nous sommes. Et encore…cela demande une réflexion profonde, une capacité à se laisser toucher par l’émotion générée et de faire le lien corps-esprit qui délivre de la séparation d’avec soi.
Et je dirais même plus…ça prend de l’Être! Mais qu’est-ce que l’Être?
Une conscience s’éveille et s’agrandit en laissant opérer son Être, c’est-à-dire son identité divine, au travers de la personne. La personnalité est ce masque social constitué de tous nos apprentissages: éducation, instruction, expériences, interprétations de celles-ci et qui représentent la loi générale. La personne ou l’égo a son rôle à jouer dans notre vie mais n’a pas à en être le capitaine.
Au sein de la situation actuelle, le Covid-19, on constate l’emprise des émotions sur la raison. Ceci amène une réelle déformation de la réalité sous-jacente de ce vécu. Les ombres de la personne refont surface et troublent le regard. On ne pense plus, on suit aveuglément des parents substitutifs: les autorités, les experts tout genre etc.., qui donnent une sécurité factice et superficielle mais qui, tout en faisant leur travail du mieux qu’ils peuvent j’ose le croire, ne peuvent prendre la place de notre vérité essentielle. Sinon, nous sommes la prison et notre propre goêlier! Nos peurs obscurcissent le sens profond de l’expérience et nous coupent de toute créativité qui nous sortirait de l’impasse, sans être nécessairement malade. Et si nous le sommes, j’aime bien l’idée d’une opportunité de rendez-vous avec nous-même.
J’aimerais vous suggérer une voie libératrice, connue de bien des chamanes: la voie du guerrier. Elle consiste à faire le choix de l’impeccabilité.
Je ne parle pas ici du guerrier qui se bat, qui revendique, qui provoque et entretient les polarisations mais un guerrier qui ne peut plus se mentir.
D’être impeccable, c’est une vigilance constante à ne pas se laisser berner par nos propres conflits intérieurs mais à les mettre en lumière. Cela permet aux voiles de l’illusion de s’effacer et de laisser apparaître votre vérité, ce qui donne une joie indescriptible d’être à sa place…chez Soi! Vous êtes alors en paix avec ce qui se présente. Il n’y a rien à accepter, il faut seulement “voir clair” en son coeur! Au final, la douleur incite peut-être à se souvenir mais la sagesse du discernement est le moyen de s’y soustraire.
Vous connaissez peut-être cette maxime sublime:
“Quand je regarde un papillon, est-ce que c’est moi qui rêve au papillon ou est-ce le papillon qui rêve à moi”
(Maître anonyme)
À chaque année, d’octobre à mai, Marie Thérèse Beaulieu donne une formation sur le clair-voir, le clair-entendre et le clair-ressenti: La Technique du Vide MT. Un enseignement métaphysique basé sur l’ouverture à votre immanence et la solidité de votre être tout en développant vos facultés intuitives.